Deer&Doe – Collection printemps-été 2013

bandeau_4Ça y est, la nouvelle collection des patrons Deer&Doe est sortie ce matin ! Au menu, une robe élastiquée, une jupe à taille haute à plis, et une blouse avec des découpes triangulaires. J’ai hâte de m’y mettre, je trouve les trois patrons magnifiques !

dsc_0096_204 dsc_0131_210 dsc_0034_214

J’ai été ravie de poser devant les objectifs d’Eléonore et de Ciss pour cette collection, je trouve le résultat vraiment superbe, que ce soient les photos studio pour la boutique, ou les photos en pleine nature pour la présentation de la collection. Et le mieux dans tout ça, c’est que j’ai pu essayer tous les modèles et que je sais qu’ils me vont pile poil. Carrément plus pratique que de faire une toile 😉

Maintenant que cette parenthèse « mannequinat » se ferme, j’espère revenir rapidement vous montrer des choses cousues par mes petites mains cette fois ci.

bandeau_5

Publicité

Couture imaginaire

Ca fait pas mal de temps que je rêve d’une robe en velours rouge, et à l’approche de Noël certains de mes blogs anglophones préférés ont commencé à me bombarder de fabuleuses images.

Des robes de Noël chez Edelweiss Patterns et Lilacs and Lace

… et de l’inspiration à foison chez cette dernière :

Ensuite, c’est Thread&Needles qui s’y est mis avec un article très drôle sur l’origine et l’utilisation du velours.

Je le sais, pourtant, que c’est pas une bonne idée : tissu trop mou, trop lourd, aux connotations trop bourgoises ou médiévales, c’est la recette idéale pour un ratage en règle, surtout pour dans le meilleur des cas obtenir une robe qui ne soit portable que dans la petite fenêtre qui va du 22 décembre au 1er janvier.
Mais c’est plus fort que moi… La semaine dernière, j’en ai littéralement révé. J’avais cousu pour le nouvel an une robe en velours rouge vif à partir de ce modèle Burda (et après je partais à l’aventure et je pouvais me téléporter et tout, mais bon c’était quand même la robe le point central).

Un modèle cintré à la taille, avec un décolleté en U et des mini-manches comme j’adore porter, juste de quoi dépoussiérer ce tissu et ne pas avoir l’air d’un rideau qui parle. La révélation. En me réveillant j’ai noté tout ça, persuadée d’avoir eu l’idée du siècle. Une nouvelle robe pour le réveillon qui en plus me permettrait de participer au concours sur T&N.
Sauf que… Sauf que la réalité revient, le travail aussi et prendre deux jours sur mes vacances pour tenter de coudre une robe improbable, ça n’était pas possible, surtout que j’ai sur le feu un manteau à moitié cousu et dont j’ai vraiment besoin, pour le coup. Alors je prends des notes, je rêvasse un peu et je fais de la couture imaginaire.  Si j’écris déjà le post sur le blog, c’est un peu comme si je l’avais cousue non ? C’est que j’ai une bonne to-do list à vider, moi…

Mid-quoi ?


Midriff ! Ce dont je vais vous parler aujourd’hui touche au vent de folie qui a soufflé sur les tendances vestimentaires de l’été dernier. Je m’excuse au passage de poster les photos avec deux mois de retard, mais promis juré non seulement je l’avais cousu à temps pour être totalement hype, mais en plus j’ai pris les photos quand il faisait encore 35° et non pas 10. Maintenant je ne sors plus sans ma petite laine. Passons.

Bref, la tendance « midriff », c’est l’alliance du ventre dénudé des années 90 avec la taille haute. Le principe consiste à laisser une bande de peau entre le haut de sa jupe/son pantalon et le bas de son haut, certes, mais attention, avec classe : sans montrer le nombril ! Évidemment ça m’a d’abord fait rigoler grassement, jusqu’à ce que je tombe sur les photos du défilé Dolce&Gabanna :

Une fois l’association d’idées 90’s remplacée dans ma tête de jolies images de pin-ups à la plage, ça a été la débandade et j’ai passé plusieurs jours à fouiller le web à la recherche des photos et des dessins de play-suits des années 40. C’était décidé, il m’en fallait absolument un pour l’été !

Mais malgré toute la bonne volonté du monde, je n’étais pas encore prête à assumer le combo mini-short + brassière en imprimé à palmiers, je me suis donc rabattue sur un objectif plus sobre avec cet ensemble tiré de la même collection :

J’avais déjà repéré l’an dernier dans le Burda de mai une jolie série d’inspiration rétro avec un ensemble jupe longue (enfin, pas longue-longue, longue-milieu-du-mollet-bof-bof) et brassière qui à l’époque m’avait fait lever un sourcil rigolard.

Bien entendu il était hors de question de porter le bustier tel quel sans risquer une visite de la police du goût, j’ai donc mixé le patron avec celui de la robe bustier du même numéro, afin de le rallonger d’une quinzaine de centimètres. J’ai aussi retracé les bretelles histoire d’avoir un peu plus de couvrance et de se rapprocher de la photo d’inspiration.

N’ayant que peu confiance dans la durée de la tendance (la preuve, je suis sûre que vous ne vous en souvenez déjà plus…) ni dans ma motivation sur le long terme à montrer mon abdomen à tous les passants, je me suis débrouillée pour rallonger le haut suffisamment pour pouvoir être porté soit se superposant au dessus, soit rentré dans la jupe, et je dois dire que cela me plaît nettement plus comme ça.

Désolée pour les plis sur le bustier, je l’avais porté toute la journée avant de prendre les photos, et il aurait mérité un meilleur repassage…


En plus du retraçage de patron dont je n’ai pas l’habitude, le modèle est bourré de détails sympas : c’est la première fois que je construisais un bustier avec des bonnets en plusieurs parties, et je dois dire que ça va tout seul. En plus de ça il est baleiné, le dos est fermé par une rangée d’agrafes, et la jupe est élastiquée à la taille, mais a aussi des plis plats sur le devant et des fronces à l’arrière. J’aime beaucoup l’idée de remplacer les fronces par des plis (ou simplement de les supprimer) sur l’avant de la jupe afin d’avoir un peu moins de volume à ce niveau là. C’est aussi le cas sur ce patron de robe qui est sur ma to-do list.

La jupe avait à l’origine deux grandes poches sur les côtés, coupées dans le biais. Et si elles ont beau avoir un très joli tombé, le résultat sur la silhouette en est pour le moins… étrange.


J’ai beau bien aimer les grandes poches en théorie, il faut bien avouer que dans la réalité c’est franchement moins flatteur, j’ai donc rajouté une boutonnière de chaque côté pour les fermer et donner une silhouette plus harmonieuse à la jupe (et du coup ça me fait quand même des poches sympas devant et derrière les boutons !).


Quant à la longueur, le mi-mollet grandes tailles m’arrivant à un endroit vraiment pas terrible du genre mi-chevilles, je l’ai raccourci de 10 cm. Avec des talons ça fait une très jolie longueur, et ça change (et si en plus on dit « tea-length » au lieu de « mi-mollet », ça fait tout de suite plus classe, n’est-il pas ?).

J’ai encore quelques petites choses à vous montrer de cet été, mais après je passe à des projets plus automnaux c’est promis. Là j’ai froid rien qu’en regardant les photos !

Ensemble bustier et jupe « midriff »
Réalisé en juillet 2012
Burda mai 2011 – Jupe 126, Bustier 127 (+ pièces de la robe 122)
Taille 72 (36)
Tissu type chambray de chez Stop Tissus

Lèche-vitrines

Les nouvelles fournées de patrons sont sorties il y a peu (enfin… il y a quelques semaines mais je suis à la bourre), et du côté des rééditions de patrons rétro, il y a du bon, voire du très très bon, que ce soit du côté de Vogue ou de Butterick. Voyez plutôt.

Chez Vogue :

V8788

Cette robe ressemble pas mal dans le principe à la fameuse « walkaway dress » de Butterick. Mais là où la réédition de Butterick demande de nombreux ajustements pour obtenir une coupe ajustée plutôt qu’un tablier d’hôpital (le résultat est splendide cependant), celle de Vogue a l’air plus flatteuse de base (un conseil cependant avec les rééditions Vintage Vogue : je prends la taille en dessous de celle conseillée car je trouve qu’ils abusent un peu sur les valeurs d’aisance).

V8789

C’est la vue A qui était présentée dans le mini-catalogue Vogue, et je l’avais trouvée plutôt bof au départ, rapport au tissu jaune qui fait davantage nappe provençale que robe fifties… Mais la vue B et son col bateau, rha, je craque ! Le modèle n’est pas franchement original, je vous l’accorde, mais la ceinture froncée est un détail sympa.

Chez Butterick :

B5708

Alors là je suis amoureuse ! Car non, ce ne sont pas quatre modèles de hauts différents, mais bel et bien le même noué différemment ! Et la vue rose, avec le vichy contrastant …! MIAM

Il me reste plus qu’à trouver du temps pour coudre, moi…

Edit (24/02/2012) :

Encore de la nouveauté chez Butterick !

B5748

Une robe de 1960, toute simple mais adorable, surtout la version avec le noeud dans le dos. Et pour une fois la photo de la réalisation est très réussie !

Sucres d’orge et costumes de bain

Durant la dernière vente de coupons chez Tissus Reine, j’ai dégoté un superbe satin de coton à rayures rouges et blanches.

C’est fou comme un motif aussi simple peu avoir une telle force évocatrice :

Cabines de plage

Costumes de bain

Bert dans Mary Poppins

Sucres d'orge

Barbier

Charlie

Dr. Seuss

Bécassine

J’aime beaucoup les deux premières, ambiance « premiers congés payés à Deauville »… Le joli coupon deviendra je pense une robe d’été à fines bretelles, pour l’instant j’ai en tête ce patron du Patrones été 2011 :

Avec un canotier pour parfaire le look façon Bert (quand j’étais petite je pensais qu’il s’appelait Berk, quel drôle de nom me disais-je), je m’y vois déjà. J’ai d’ailleurs déjà repéré deux modèles dans cette fantastique boutique de « fascinators » mais j’hésite : petit ou grand modèle ?

Enfin vu que la rentrée approche à grands pas ce sera plutôt pour l’été prochain…