Ma nouvelle robe préférée

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Après une grosse période de « mouais » en couture, j’avais envie d’un projet inratable, d’une robe facile à coudre et facile à porter, qui me mette la patate à 200%. Du coup j’ai jeté mon dévolu sur le joyau de mon stock : ce magnifique Liberty, offert par ma maman l’an dernier. Ce tissu, j’en suis tombée raide dingue, pas seulement parce que le turquoise/bleu canard c’est mon kif, mais surtout à cause du motif : des étagères et des étagères de livres ! Si si, je ne l’invente pas, sur certains on voit même les détails de la reliure. Parfait pour satisfaire mon côté geek nerd thésarde intello fille qui lit des livres. En plus il porte le doux nom de Doctor Tulloch, et moi quand je serai grande je veux être Doctor, et aussi me marier avec the Doctor, alors Doctor Tulloch et moi on était clairement faits l’un pour l’autre.

Ce patron aussi (la fameuse robe Dolce Vita de Burda), il était fait pour moi. Il a tous les éléments que j’aime dans une silhouette : un décolleté en U, des mancherons, la taille cintrée et des fronces à gogo. Je l’avais déjà fait une première fois lors de la sortie du magazine, mais le résultat n’était pas terrible (je l’avais faite une taille trop grande et puis le combo vichy rose + croquet était tout de même un peu trop kitsch) et j’avais fini par m’en séparer. J’étais toutefois convaincue qu’une fois à ma taille, ce serait le patron idéal, alors j’ai retenté le coup.

tulloch_devantEn recopiant le patron dans la bonne taille cette fois, je me suis rendue compte que la version précédente n’était pas en 38 comme je le pensais, mais en 40 ! La faute aux patrons Burda qui commencent parfois en 34 et parfois en 36 (enfin, surtout la faute à moi qui ne vérifie jamais…). Pas étonnant qu’elle ait été bien trop grande !

Du coup maintenant, en 36, elle me va vraiment nickel. On voit bien quelques plis sur les photos mais ils proviennent surtout du fait que je l’ai portée non-stop depuis qu’elle est finie. Je l’adore !

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Là où je suis très contente de moi, en plus d’avoir masterisé la technique dite « de la cuillère en bois » pour le montage des coutures d’épaule, c’est sur les fronces. Je l’ai évoqué dans le post précédent, jusqu’à il y a quelques temps, il y avait peu de choses que je détestais plus au monde que de faire des fronces. Ça prend du temps, il faut bien se concentrer pour faire des lignes de piqûres bien parallèles, pour répartir les fronces bien équitablement, et quand on a presque fini, CRAC ! Il n’y a plus qu’à tout recommencer…

Sauf qu’entre temps je suis tombée sur ce post de blog chez Colette, sur la différence entre 2 et 3 rangs de fils de fronce. Et ça a été une révélation ! Avec trois rangs au lieu de deux, les fronces sont mieux réparties, plus jolies, mais en plus j’ai l’impression que le fil a beaucoup moins de chances de casser (0% de chances si l’on en croit mes expériences jusqu’ici mais je ne suis pas sûre d’être statistiquement valide). Ici j’ai également réglé le point un peu moins long qu’à mon habitude (sur 4 au lieu de 5) et je trouve le résultat super top. Ci-dessous, les fronces en vue subjective à la première personne quand je penche la tête pour les admirer :

tulloch_plisLa robe est aussi doublée dans un voile de coton beige dont la couleur rappelle les détails du motif, et qui contient un peu de polyester histoire d’avoir un peu moins besoin d’être repassé. Il vient du Marché St Pierre et c’est vraiment un régal à porter contre la peau, je crois que je n’achèterai plus que ça pour doubler mes robes en coton.

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Sur ce je vous laisse, ma robe sort du lavage, je m’en vais la remettre et me rouler dedans.

tulloch_paysage

Robe Doctor Tulloch
Réalisée en avril 2013
Burda 02/2011 – Robe 101
Taille 36
Liberty Doctor Tulloch de chez Tissus Reine
Voile de coton/polyester du Marché St Pierre

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Plumes de paon

Aussitôt finie, aussitôt portée ! Pas de surprises pour cette robe, dont j’avais déjà fait un brouillon, si ce n’est la longueur que j’aurais souhaitée un peu plus décente (pourtant j’avais mesuré !). Au final après une journée à la porter je m’en accommode bien, et c’est vrai que vu l’ampleur il vaut mieux que ça soit assez court.

A part ça le modèle est toujours très agréable à faire, le liberty un régal à travailler comme à porter, et j’ai définitivement adopté les coutures anglaises sur les tissus fins.

Le tissu est un Liberty Caesar, bleu et jaune moutarde, trouvé à la Droguerie. Il ne restait qu’un coupon et je ne retrouve ces couleurs nulle part donc je me demande si elles n’ont pas été arrêtées. Dommage car cette association a des airs rétro très chouettes.

Robe Plumes de paon
Réalisé en septembre 2011
114 – Burda mai 2010
Liberty Caesar de la Droguerie
Taille 36

Une toile… en Liberty ?

Ce joli dos nageur a déjà été vu partout sur la blogosphère depuis l’an dernier. J’avais déjà craqué dessus à l’époque, mais je rechignais à acheter le magazine Burda qui le contenait alors qu’un seul patron me plaisait (surtout que ma collec’ atteint déjà une taille critique). Alors quand le magazine Femina a mis à disposition sur son site le patron en question, j’ai fait fi de ma fierté et je me suis lancée à retardement dans la grande vague des dos nageurs. En Liberty qui plus est, car je cherchais depuis un moment un modèle qui me permettrait de sauter le pas : pas trop compliqué pour laisser le tissu sous les projecteurs, mais pas trop informe non plus pour ne pas le gâcher pour un énième top japonais mongolfiérisant. Et avec des détails sympas aussi : ce que je préfère sur ce patron, à vrai dire, ce n’est pas le dos, mais les boutons devant, façon lingerie. J’adore les boutons, même si les boutonnières me terrifient (Il faut faire des trous ! Dans le tissu ! Alors que tout est déjà bien cousu et qu’il ne reste pas de quoi recouper au cas où ! Aaaaaah !).

J’ai donc été à la droguerie m’acheter le coupon de Liberty Caesar sur lequel je lorgnais depuis un moment, mais ce n’est pas de lui dont il est question aujourd’hui. En effet, les explications du patron Femina étaient pour la version en une seule pièce, sans boutons, et j’appréhendais un peu la partie « improvisation » de l’assemblage : j’ai donc décidé de faire une première version dans un tissu pas cher, comme ça en cas de souci, ou si finalement le modèle ne me plaisait pas, mon beau Liberty serait indemne.

Puis en cherchant dans mon stock un reste de coton à sacrifier, je suis retombée sur ce Liberty, acheté à l’Aiguille en fête l’an dernier sur le stand de Tissus Anglais, et dont je n’avais encore rien fait : non seulement car je n’avais pris qu’un mètre et que j’ai du mal à trouver des patrons qui me plaisent qui demandent si peu de tissus, et surtout car j’avais très peur de couper dans du Liberty, même acheté à moitié prix. Mais encouragée par les commentaires dithyrambiques sur la coupe de ce patron, je me suis dit que c’était le moment, et ma toile est devenue un top on ne peut plus mettable.

J’aime beaucoup les rayures de ce tissu, surtout l’effet qu’elles donnent au niveau des pinces. Par contre je n’ai réussi à trouver le nom de ce motif nulle part, alors si une experte en Liberty passe par ici je lui serais très reconnaissante de bien vouloir partager sa sagesse avec moi !

Finalement l’assemblage ne m’a pas trop posé de problème, j’ai juste eu un petit doute au moment d’assembler le volant avec le haut : j’ai d’abord réalisé les boutonnières, fixé les boutons, puis essayé le tout sur moi, épinglé les deux parties ensembles avant d’assembler avec le volant froncé aux dimensions avec ma surjeteuse. Je me demande s’il est possible de se débrouiller pour que la couture soit invisible sur l’envers, en fixant la partie intérieure du haut à la main à points glissés : peut être si on ne coud pas la couture milieu jusqu’au bout ? Si quelqu’un passe avec le magazine sous la main, je voudrais bien des infos sur les instructions « officielles » concernant ce passage…


J’ai tout de même profité de l’occasion pour m’appliquer comme jamais, et même si la réalisation m’a pris deux fois plus de temps, le jeu en valait la chandelle : fronces bien réparties, bretelles bien symétriques, coutures à la main invisibles… J’ai aussi suivi l’exemple de Blanche Neige en réalisant des coutures anglaises : j’adore ! Ça fait vraiment très très propre de l’intérieur, et même si personne n’ira regarder j’en suis très fière.

La robe est à suivre bientôt !

Top nageur
Réalisé en août 2011
114 – Burda mai 2010
Liberty vintage de chez Tissus Anglais
Taille 36